Floriane







LA GUERRE

DES POISSONS







07/1999 A peace & love















Un grand-père, Julius, et son petit fils, Jacob, vivent sur une île de 126,631 m² où ils ont échoué il y a dix ans. On y trouve seulement leur cabane, en bois de pamplemoussier et un cocotier toujours vert où habite Delba, le chimpanzé. Leurs activités de la journée ne varient pas beaucoup. Au levé du soleil, vers 6 h 04 mn 56 s, Julius se lève pour préparer le petit déjeuner : noix de coco farcies au poisson. Puis, une fois le repas prêt, il réveille Jacob et Delba. Aux alentours de 9 h, Julius s’installe sur un rocher et pêche. Il attrape 253,528 kg de poissons par jour sans compter ceux qu’il relâche à cause de leur taille. Après le repas de midi, le pêcheur devient professeur. Et même si ça rime ce n’est pas la même chose. Ayant fait la meilleure école du monde, Julius a tous les diplômes que l’on peut rêver avoir. Il en a tellement qu’il pourrait tapisser toute la ville de Paris avec. Donc, Julius prépare Jacob pour le brevet des îles Cocaux. Un soir, alors que l’emploi du temps avait changé, c’était pêche toute la journée, Jacob demande à son grand-père :

« Tu peux m’raconter une histoire papy ? S’il te plaît.

- OK. Je vais te raconter la guerre des poissons mais je vais te demander de chercher quelle morale on pourrait mettre à la fin de cette histoire. ça te dit ?

- Oui. D’ac-codac »

   Jacob, Julius et Delba se mettent en rond autour d’un feu de bois et Julius commence à raconter l’histoire.





        Dans les eaux troubles du Grand Caryon se trouvait une ville de jubartes, Jubartville. La jubarte est comme chacun le sait l’autre nom de la baleine à bosse. Sur la hauteur formée par une dune de sable, se trouvait un château. Il était de forme carrée avec une cour intérieure où chaque mercredi il y avait le marché et chaque samedi elle accueillait le plus grand chapiteau du monde : le cirque Arrête-Gus. Il était immense, et peint de multiples couleurs. Pour y accéder, il fallait emprunter le pont-levis marron clair. La façade était bleue azur et on pouvait voir trois fenêtres avec chacune un balcon d’un beau vert. C’était les chambres du roi Prail et de la reine Lane, du prince Praillan, et de Nadine, la fiancée du prince. Sur les côtés, se trouvaient deux tours d’un rouge flamboyant avec leur toit rouge Bordeaux. Le prince Praillan s’intéressait beaucoup aux « trésors » des anciens habitants de la Terre, les Hommes : chaussures trouées, papiers presque illisibles, pneus, chars d’assaut rouillés datant de la guerre qui causa leur extinction...



Praillan avait deux amis, Chatounet, le poisson chat et Hypocampus, son cheval... des mers, bien sûr. Chatounet avait un esprit très vif, il avait le don de trouver des réponses à des questions plus vite que tous les autres mais il était d’un naturel fonceur et cherchait souvent la bagarre. Hypocampus, au contraire, n’avait pas deux sous de jugeote, ce qui était dommage, car il savait être calme, il ne s’énervait pas souvent.

        Un jour, Praillan demanda à sa mère :

        « Mère, puis-je aller me promener avec Chatounet et Hypocampus.

        - Oui, mais ne rentrez pas trop tard. »

        Praillan partit avec ses amis. A quelques mètres du château, Chatounet trouva un article de journal encore un peu lisible. Il le montra à Praillan et lui dit :

        « As-tu ce papier dans ta collection?

 

 



        - Non, je n’ai pas ce papier. Mais je vais avoir bien plus.

        - Et quoi?

        - Lis ce qui est écrit, Hypocampus. C’est la bague.

        - Admettons que ta mère accepte de te laisser aller la chercher, crois-tu y arriver, demande Chatounet.

        - Ma mère acceptera et j’y arriverai. Vite rentrons au château. »

        Peu après :

        « Père, mère, pourrais-je partir, oh ! pas longtemps, un ou deux mois dans l’Océan Interaquatique avec Chatounet et Hypocampus?

        - Qu’allez vous faire Praillan, questionne la reine. »

        Praillan montra le papier à sa mère en disant :

        « J’aimerais aller chercher cette bague pour ma bien aimée, Nadine.

        - Je suis d’accord Praillan, mais faites très attention. Vous voyez cette tache d’encre bleu, c’est la marque de la reine Pieuvris. C’est un moyen de faire savoir à ceux qui seraient susceptibles d’aller chercher la bague, qu’elle l’a déjà.

        - Nous vous le promettons. »

        Nadine croisa Praillan alors qu’il sortait de la salle du trône.

        « J’ai tout entendu, mon prince. Prend ce coquillage, j’espère qu’il te portera chance.

        - Merci Nadine, je vais l’accrocher en collier pour ne pas le perdre. »

        Nadine et Praillan se dirent au revoir et allèrent se coucher.



        Dés l’aube, Praillan partit donc avec ses amis. A plusieurs centaines de kilomètres de la ville, ils entendirent des cris. Praillan pensa qu’un enfant était tombé. Mais, en s’approchant, ils virent une pieuvre, bien habillée avec des vêtements de soie noire, qui frappait un petit esturgeon. Praillan sortit aussitôt son épée et cria :

        « Hé ! Moulin noir ! Tu ferais mieux de t’attaquer à quelqu’un de ta taille ! »

        Derrière lui, Hypocampus essayait de retenir Chatounet qui n’admettait pas que l’on frappe un plus petit que soi.

        « Qui es-tu étranger pour me parler sur ce ton ?, demanda la pieuvre »

        Ce qui fit peur à un jeune thon qui se trouvait près d’eux. Et qui partit à grandes nageoires.

        « Tu ne sais peut-être pas qui je suis, reprit-il. Je suis le prince Pieuv, fils de la reine de cet océan Pieuvris.

        - Et bien moi, je suis le prince Praillan, fils du roi Prail et de la reine Lane...

        - Le... Le... Fils... Du... Du roi Prail !! Au secours ! Mère !!! »

        Pieuv partit tellement vite qu’il fit un grand courant d’eau qui fit s’envoler l’encre de l’article du journal et elle alla se déposer sur le visage d’une baleine police. Ainsi naquit le nom de la baleine bleue.

        « Ca va petit ? demanda Praillan à l’esturgeon

        - Oui, grâce à vous prince. Je m’appelle Estu. Que faites vous, ici, si loin de Jubartville ?

        - Je suis à la recherche d’une bague que détient la reine Pieuvris, et ceux qui m’aideront, auront un logis gratuit, 138 000 000 Francs Poissons, et la protection de l’armée royale.

        - J’aimerais vous accompagner prince, puis-je ? Il faut que j’aide ma famille, mes parents n’ont pas assez d’argent.

        - A une condition, ne me vouvoie plus, appelle-moi Praillan et signe ce contrat. »

 

 

        Praillan continua son chemin avec Chatounet, Hypocampus et Estu. Praillan se demandait, pourquoi Pieuv avait eu si peur de lui alors il posa la question à Estu.

        « Tu ne le savais pas ? Le roi Prail a battu la reine Pieuvris dans un combat, lorsqu’ils étaient plus jeunes.

        - Non, mais maintenant je le sais. »

        Pendant ce temps, au château de la reine Pieuvris :

        « Mère ! Mère !! Mère !!!

        - Je t’ai déjà dit de ne pas crier comme ça dans tout le château ! Qu’est-ce que tu as ?

        - Le... Le fils de Prail est dans l’Océan Interaquatique. Il veut te reprendre la bague.

        - Je t’ai déjà dit de ne pas me tutoyer ! Hein ! hein ! le fils de Prail. mais j’ai une idée pour me débarrasser de lui. »

 

        Quelques jours plus tard un troupeau de pieuvres entra dans l’auberge ou se trouvait Praillan. Un garde s’avança vers lui et dit à haute et intelligible voix :

        « Voici sa majesté, la grandiose reine Pieuvris.

        - Comment avez-vous fait pour me trouver ?

        - Je t’ai fait suivre discrètement, je sais ce que tu veux donc je viens te faire un marché. Si tu réussis quatre épreuves je te donnerais la bague, sinon tu iras en enfer, peut-être y-a-t-il des marchés là-bas où tu pourras en acheter une semblable.

        - j’accepte votre offre. Quelles sont les épreuves.

        - Je vous présente Pieurus, il va tout vous expliquer. Au revoir cher prince, et dites le bonjour à Belzébuth de ma part. HA HA HA !

        - Allez partons à la première épreuve, dit Praillan. »

        Praillan, Chatounet, Hypocampus, Estu, et Pieurus nageaient à travers une forêt d’algues rouges et arrivèrent devant un stade. il était immense, gigantesque. au fond on pouvait distinguer : à droite, plusieurs cours de tennis, au centre, des terrains de basket-ball et à gauche, des terrains de handball qui étaient alignés. Au centre de ce stade se trouvaient quelques terrains de football entourés par la piste d’athlétisme. Devant, il y avait un grand gymnase ou l’on pouvait pratiquer la gymnastique et le ping-pong-paing, les règles sont les mêmes qu’au ping-pong, sauf que le nom est dû aux bruits que font les balles en rebondissant. Ceux qui le voulaient avaient la possibilité de faire de l’haltérophilie et de la musculation.

Praillan et ses amis, précédés de Pieurus, descendirent les gradins et allèrent sur la piste d’athlétisme où se trouvait une pieuvre qui s’apprêtait à courir.

 

        « Voici votre première épreuve ; vous devez franchir la ligne d’arrivée qui se trouve à 10 001 mètres d’ici. Vous devez y arriver avant Pieuv 1 qui va plus vite que l’eau au Mont-St-Mitchel. »

        Praillan se préparait, il mangea un peu de poudre magique, avança jusqu’à la ligne de départ et, soudain :

        « Prêt... Feu... GO ! »

        Praillan, surpris, partit avec un peu de retard, mais très vite il rattrapa Pieuv 1, le dépassa et gagna la course. Pieuv 1 arriva bien après que Praillan eut franchi la ligne d’arrivée. Le record du monde aquatique était battu, 11 s 321 centièmes pour 10 001 m au lieu des 2 h 59 mn précédent record de Pieuv 1.

        C’était la fête dans les gradins. Il n’y avait que trois poissons (pour ceux qui n’auraient pas suivi, ce sont Chatounet, Hypocampus et Estu) mais le son dépassait quand même 189 décibels soit le bruit d’une fusée spatiale au décollage.

        « Epreuve 1 réussie. Passons à la seconde, dit Pieurus. »

 

        Ils arrivaient devant un restaurant. Le toit était en ardoise, et les murs en bois. Ils entrèrent. A l’intérieur, il y avait une très grande salle à manger avec, en plein milieu une table en fer rouillée et une chaise en plastique de couleur orange.

 

 

        « Votre seconde épreuve, si vous l’acceptez, est de manger tout ce que vous a préparé Pieuv-Cuisto ou Maïte pour les intimes. Moi, je vous attends dehors. Bon appétit.

        - Ça tombe bien. Le sport, ça creuse.

        - Bonjour. prince Praillan je présume. voici tout d’abord le menu pour vous mettre l’eau à la bouche, bien qu’on n’en manque pas dans un océan. Je vous en prie prenez place, j’arrive tout de suite avec le premier plat. »

 

 

        Quelques minutes plus tard, Pieuv-Cuisto sortit du restaurant en pleurant.

        « Euueee... Il a tout mangé ! TOUT !! Euueee... »

        Puis c’est au tour de Praillan, suivit de ses amis qui n’en revenaient pas qu’il ait pu manger tout ça.

        « C’était bien bon merci. Nous reviendrons manger. Mais vous avez oublié le café... avec un sucre trafiqué pour ne pas perdre la ligne. Salut.

        - Euueee... Euueee... Euueee...

        - Seconde épreuve réussie. Passons à la troisième. »

 

        Ils traversaient la forêt Algacée. des raies manta de toutes les couleurs volaient au-dessus de leur tête, des escargots montaient aux algues, le corail dansait en suivant le rythme des vagues. Puis ils arrivèrent devant un mur de corail.

        « Que dois-je faire ? Escalader ce mur.

        - Pas vraiment. Ceci est un labyrinthe, le labyrinthe de corail. Je vous attends à la sortie, si vous en sortez... vivants... »

        Praillan et ses amis entraient dans le labyrinthe.

        « Les murs sont joliment décorés, dit Chatounet, ceux qui ont fait ça ont vraiment du goût.

        - J’ai déjà entendu parler de ce labyrinthe, dit Estu, il paraît que personne n’en est jamais sorti vivant. On n’a jamais revu ceux qui y sont entrés. »

        Praillan sortit sa boussole magique de sa poche. Ils avançaient, puis tombèrent sur deux squelettes, où plutôt deux arrêtes appuyées l’une contre l’autre, tournèrent à droite puis à gauche. Enfin, trois heures plus tard, ils sortirent du labyrinthe. Ils étaient dans une arène. Ils levèrent les yeux et virent Pieurus au côté de sa reine qui portait une couronne de nénuphar. Et dans les gradins, Chatounet, Hypocampus, Estu et Praillan pouvaient voir leurs parents.

        « Bien, petit prince. Tu as su venir jusqu’ici, dit Pieuvris.

        - Quelle est ma dernière épreuve, dessiner un mouton ?

        - Non, reprit-elle, je ne te demande pas quelque chose d’aussi grotesque. Tu vas devoir me combattre. »

        A ces mots, Pieurus prit une poêle et une cuillère un peu rouillée, qu’il avait trouvé dans une épave de navire de guerre, et dit :

        « Ceci est un combat à mort ! Celui qui gagnera pourra gouverner les sept océans et aura cette bague. Je laisse un peu de temps aux concurrents pour se préparer. en attendant, je prends les paris. »

        D’un seul coup, se fut la ruée non pas sur l’or mais sur le pauvre Pieurus. Tous les poissons du coin, tous les crustacés de la région et tous les mammifères du pays, bref toute la faune aquatique, puisque la flore ne pouvait pas se déplacer, vint prendre des paris. Pieurus était submergé non pas par de l’eau, bien qu’un peu quand même, mais par tout ce monde sous-marin qui voulait essayer de gagner un peu d’argent. Une fois tous les paris pris, on le vit enfin réapparaître. Il reprit sa poêle et sa cuillère, qu’il avait lâchées dans la foule, et dit :

        « A ma gauche notre bien aimée souveraine, la reine Pieuvris ! Elle est à 32 contre un. Et à ma droite venu de Jubartville, le prince Praillan ! Il est à 13 contre un. J’énonce les règles. Il n’y en a qu’une, c’est « Fay ce que vouldras » comme a dit le maître d’un de mes ancêtres. Et comme il a respecté cette règle, il a réussi à s’échapper de l’aquarium où Rabelais l’avait enfermé. »

        Se furent des hourras pour Praillan bien que plus de la moitié des parieurs aient pariés sur Pieuvris comme l’avait conseillé Pierre-Ett-Brest. D’un seul coup, on entendit un gros BAAANNNNGGGGGGGG !!!!!!!!!!!!, qui surprit tout le monde et qui alla faire des ronds à la surface.

         « Et bien... oui... mon cher... Espadondon...

c’est un beau match qui s’annonce et que nous allons vivre en direct sur RH2O, la radio de l’eau. Praillan a été surpris par la rapidité des tentacules de Pieuvris. Elle le tient bien serré avec ses ventouses. Le petit prince va-t-il s’en sortir ? A ce moment précis, à la télé, il y aurait de la pub, mais là vous êtes sur RH2O, la meilleure et aussi la seule radio de l’eau !! Bon, revenons à notre match. Praillan est toujours prisonnier. Mais, que se passe-t-il, Praillan lève sa queue et écrase un tentacule à Pieuvris, il se retourne et donne un crochet de la nageoire droite qui l’envoie non pas dans l’espace, mais à la surface. Je reprends ma respiration le temps qu’elle redescende. Là voici qui redescend. Aïe ! ça doit faire mal, elle vient de s’écraser sur le sable. Praillan la tient au bout de son épée, il peut la tuer et se sera terminé.

        - A MORT !  D  - A MORT !  D  - A MORT !, criait le public.

        - Non, je ne la tuerai point, la violence ne mène à rien. Je t’épargne, mais je te bannis des océans, tu ne pourras plus être reine de ton vivant, trouve toi un lac, et emmène ton fils, j’y enverrai des troupes pour te surveiller.

        - Ce petit prince devenu roi a un grand coeur. Ce fut un très beau match que vous avez pu suivre comme nous sur RH2O, en direct. Nous rendons l’antenne. A vous les studios.

        - Voici votre trophée, dit Pieurus, la couronne du roi des sept océans, et ce pour quoi vous êtes venu jusqu’ici, bravant tous les dangers, la bague en or sertie de pierres précieuses. »

        Praillan prit la couronne au bout des nageoires et la brandit au-dessus de sa tête. Elle était en or, incrustée de rubis devant, et d’aigues-marines derrière. Sur les cotés, deux émeraudes faisaient le lien entre les rubis et les aigues-marines.

        Praillan, sa famille, et ses amis retournèrent à Jubartville où une fête se préparait en son honneur. Lorsqu’ils arrivèrent, ce furent des applaudissements et des hourras incessants jusqu’à ce que Praillan prenne la parole.

        « Mes chers sujets, merci beaucoup pour cet accueil chaleureux. J’aimerais tout d’abord remercier ma famille qui m’a permis de partir et mes amis, Chatounet, Hypocampus, et Estu qui m’ont accompagnés dans ce voyage. Et maintenant, que la fête commence ! »

        Nadine était au balcon. Pour la rejoindre, Praillan montait les marches quatre à quatre. Mais alors qu’il était presque arrivé, il se prit la queue dans l’une d’entre elle qui avait bougé au mauvais moment, et tomba aux pieds de quelqu’un qui se mit à rire.

        « Qui ose se moquer du roi, dit-il alors qu’il était encore par terre.

        - Ho, excusez-moi mon roi, hi hi hi ! »

        Praillan eu l’impression de connaître cette voix. Alors il se redressa. Lorsqu’il vit Nadine, il se mit à éclater de rire. Tous deux riaient, lorsqu’ils réussirent enfin à se calmer, Praillan se mit à genoux devant elle, et sortit de sa poche un petit coffret bleu. Il ouvrit le coffret et laissa apparaître la bague. Il demanda Nadine en mariage. Ce qu’elle accepta à l’instant même.

        Ils se marièrent le mois suivant car il fallait le temps de tout préparer. Le mariage se déroula au château, dans la grande salle de bal. Elle faisait 62500 m². Sur les murs étaient peints tous les rois qui s’étaient succédé depuis la construction du château. Chatounet et Hypocampus étaient les témoins de Praillan et Nadine avait comme témoins ses deux soeurs. Après la cérémonie de mariage, le chef d’orchestre, Truito, ainsi que ses musiciens se mirent en place et commencèrent à jouer une valse. Selon la tradition, les jeunes mariés devaient danser en premier. Ce qu’ils firent. Puis, ce fut l’heure de manger alors ils regagnèrent chacun leur place. Devinez qui était le cuisinier. Et oui, c’était Pieuv-Cuisto, qui était devenu le cuisinier personnel de la cour. Il fut même inscrit dans le livre des meilleurs cuisiniers du monde. La fête dura toute une semaine.

        Un an plus tard, ils eurent plein de petits poissons. Chatounet et Hypocampus se marièrent aussi, Estu retourna chez lui très riche. Et la paix régna pour toujours dans tous les océans et toutes les mers du globe. Pieurus écrivit un livre racontant la vie de Praillan qu’il intitula « L’Epopée fantastique de notre bon roi », dans lequel il écrivit qu’il avait toujours su que Praillan gagnerait.

 

 

   « C’est ainsi que se termine mon histoire. J’espère qu’elle t’a plu.

   - Oui, elle était géniale. Mais quelle est la morale ?

   - Il y a deux morales. La première, c’est qu’il ne faut pas polluer notre planète avec des déchets ni la détruire avec des guerres. Et la deuxième, c’est que l’amour permet de braver tous les dangers, de faire des folies, et que le bien et l’amour triomphent toujours comme amour rime avec toujours. »

   Jacob et Julius allèrent se coucher et la vie sur l’île se continua sans changement.



 

FIN­?





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